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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 13:57

1erazer bigPour les amateurs de DOFUS-Arena, voici une courte nouvelle répondant aux exigences du concours Roleplay auquel je participe (les résultats sont prévus pour février 2009)(ajout postérieur: c'est ce texte qui a gagné XD). Le texte ne parlera probablement pas aux non-joueurs que j’invite à découvrir le jeu (une sorte de jeu d'échec fantaisy) en cliquant sur le lien suivant : DOFUS-Arena


Titre: Replay

 

Le soleil se lève sur l’arène d’Erazer. La faune s’est réveillée avant les premiers rayons. Les oiseaux chantent. Mes amis et moi-même avons attendu l’aube avec appréhension, car l’heure est maintenant venue de se battre.

Je donne mes dernières instructions et tous se mettent en place.

 

Je suis un de ces jeunes gens transportés contre leur gré dans l’Hormonde, un « coach » comme on dit ici. Un « coach » parce que la seule façon de survivre aux démons des heures, c’est de participer à leurs jeux barbares en engageant des guerriers pour qu’ils combattent dans des arènes flottantes où coulent la sueur et le sang.

A l’instar de mes concurrents j’ai, moi aussi, recruté une demi-douzaine de mercenaires que j’ai équipés et formés pour défendre ma cause. Il y a Doc’, l’Eniripsa, toujours aux petits soins ; Tonnerre le Féca au tempérament orageux ; Yesterday, le Xélor nostalgique ; Elvira, la petite Osamodas ; Chef, le Sacrieur, mon meneur d’équipe, et enfin l’Enutrof, « Papy » comme on l’appelle familièrement car, à force d’épreuves, nous sommes tous devenus bons amis.

 

L’arène d’Erazer est une sorte de forêt miniature perchée sur un rocher flottant au centre duquel trône une représentation de « Razielle », l’épée légendaire. Du haut de mon promontoire, j’en aperçois la plupart des recoins. J’aperçois plus particulièrement mon adversaire, en face de moi, grimpé sur son propre perchoir : c’est un vieux coach, petit par la taille mais grand par l’expérience.

Il ne dit pas mot ni n’adresse un regard à ses champions. Chacun d’eux a pris position au moment d’entrer dans l’arène, comme par réflexe. Je passe en revue mes propres troupes et croise des visages inquiets, alors, je mets mes mains en porte voix : « Eh, gros noob ! On va vous éclater tu vas rien comprendre ! »

Il faut parfois savoir invectiver l’adversaire pour redonner courage aux siens.

L’ennemi ne répond pas. De toute façon le combat vient de commencer.

« Chef ! Arrange-toi pour garder Tonnerre à couvert, ils ont un piège mortel en face, ne les laissez pas vous prendre ! Doc’, donne son stimulant à Tonnerre, qu’il multiplie ses attaques nuageuses, et tu me les colles aux fesses, on va avoir besoin de toi !! Papy tu restes en réserve, ta « pelle fantomatique » peut nous sauver sur une « trêve ». Yesterday, Elvira, partez devant ! »

Je leur gueule mes recommandations.

« T’es sûr de ton coup ? » m’interroge Chef.

Nous n’avons encore jamais procédé de cette façon, mais j’ai vu des coachs de renom utiliser cette stratégie, et je sais que ça peut marcher, alors j’acquiesce. Chef me fait un dernier signe en guise de salut puis transpose Tonnerre derrière un bosquet.

 

Rien. Il ne se passe rien. L’adversaire campe sur ses positions et mon équipe aussi… L’heure tourne. L’attente est insupportable. Je ne peux plus m’adresser à mes hommes sans que le coach adverse n’entende mes paroles, alors je me tais. Finalement Chef se transpose en retrait :

« Qu’est-ce qu’on fait Coach ? On dirait qu’ils veulent jouer la mort subite… »

Les démons des heures ne sont pas réputés pour leur patience. Lorsqu’un combat s’éternise, l’arène se décompose en emportant les concurrents dans le vide : c’est ce qu’on appelle la « mort subite ». En somme, il faut agir, maintenant.

« Dis à Elvira et Yesterday d’attaquer bon sang ! Qu’est-ce qu’ils foutent ?! Transpose-les de manière à ce qu’ils puissent frapper et rentrer à couvert, hit and run, hit and run ! Float like a butterfly, sting like a bee !! »

Chef ne se le fait pas répéter deux fois, il retourne auprès des autres et transmet les consignes. Un instant plus tard, l’assaut est donné. Mais l’ennemi reste caché derrière les arbres, tandis que mes hommes se sont imprudemment portés au devant, à découvert… Alors, finalement, l’adversaire réagit, pour mon malheur.

Ils sont quatre. Le premier, Luke, un Pandawa reconnaissable entre tous au foulard rouge-sang qu’il porte noué autour du cou, saisit son compère à bout de bras et le projette en avant : Joe, le Sram, atterrit comme une plume au milieu de mes guerriers… Son visage squelettique affiche un perpétuel rictus. D’un simple crochet il vient se poster devant Tonnerre, et le pire se produit : frappant le sol, il invoque un « piège mortel », un sortilège statique dont la morsure ne pardonne pas… A condition de tomber dedans ! Or Tonnerre a le pied sûr, et Jolly, la Sacrieuse adverse, est bien trop loin pour transposer Joe et attirer le Féca… A moins que… ? La terrible mécanique du « trap-trap machiavélic system », la technique favorite de mon adversaire, se met en marche sous mes yeux impuissants : Averell, le frère de Joe et quatrième de nos opposants chuchote quelque chose à l’oreille de Jolly. Sa voix d’outre-tombe fait naître la terreur chez qui l’entend. La panique s’empare de la Sacrieuse. La peur lui donne des ailes et la voilà qui file comme le vent ! Jolly est à portée de Joe maintenant : elle se transpose à sa place et attire Tonnerre dans le piège. Il est mort.

« Noooooooooon !! »

La manœuvre a été aussi rapide et précise que fatale. Le corps de Tonnerre vient d’être pulvérisé, sous nos yeux, dans une explosion de magie noire. C’est un sacré coup au moral. Nous venons de perdre un ami mais il est trop tôt pour pleurer. Il faut réagir, sans quoi nous y passerons tous ! A présent qu’elle a utilisé son atout principal, l’équipe adverse est vulnérable, en particulier Jolly qui s’est avancée.

« A l’attaque ! A L’ATTAQUE !! »

Ce cri de guerre improvisé ramène mes champions à la réalité de la lutte. Chef montre l’exemple : il frappe Jolly à l’aide du sort « assaut » qui lui permet d’échanger sa place avec la sienne. La voilà à la merci de Yesterday, Papy et des autres, la retraite coupée par Chef qui, de son côté, est confronté à Luke, Joe et Averell. Toutefois, suite à l’exécution de leur combo, l’équipe adverse est désarticulée : elle n’est pas prête pour une contre-attaque. La mienne, si.

« Aiguilles ! Aiguilles ! »

« J’invoque Belzébuth, le bouftou de combat ! A moi… Corbeau ! »

« Peeeeeeee-eeeeeeelle Fantomatique ! »

« Par Eniripsa… Euh… Coup de poing dans la gueule ! »

Les sortilèges explosent de toute part ! La fumée que dégage toute cette magie dissimule la scène à mes yeux pendant un court instant, puis se dissipe.

Je baisse ma garde (je l’avais montée par peur de recevoir une aiguille perdue) afin de jouir du spectacle de Jolly agonisante… Damned ! Elle est toujours vivante ! La Sacrieuse n’aurait pas résisté si Tonnerre avait été là pour l’achever d’une attaque nuageuse… Seulement voilà, il est mort, et la guerrière est protégée des coups par une coquille de dragœuf et une cape du Wa Wabbit. Et puis, c’est une disciple de la déesse Sacrieur, ça encaisse bien ces bêtes là. D’ailleurs Chef en fait lui aussi la démonstration lorsque Joe l’agrippe pour voler son énergie vitale : il encaisse le sortilège sans broncher. Averell et Luke sont trop loin pour intervenir, l’avantage semble vouloir changer de camp ! J’en veux pour preuve que le dieu Xélor se penche au-dessus de notre arène…

Difficile de savoir s’il nous regarde, ou même s’il nous voit. Difficile tout court de comprendre ce qu’est l’essence d’un dieu… En tous cas, celle de Xélor est présente dans l’arène, même si ce n’est que temporaire : aussitôt les combattants deviennent lourds, lourds… Mes mouvements me pèsent à moi aussi. Seul Yesterday n’est pas impacté, au contraire, et le voilà qui lance à nouveau ses aiguilles meurtrières !

Ce n’est pas pour autant que nos adverses baissent les bras. Petit à petit ils se rassemblent autour de mes hommes pour engager le corps-à-corps. Jolly se débat comme une furie en utilisant le sort du même nom tandis que Joe et Averell se régénèrent en drainant l’énergie des miens. Les bouftous invoqués par Elvira, notamment, ne font pas long feu. Leur intervention est, à vrai dire, plutôt encombrante car les Srams s’en servent comme d’un réservoir de vie dans lequel ils puisent allègrement… Hélas, je ne peux plus donner mes consignes, personne ne m’écouterait tant la bataille fait rage, tant les combattants ne pensent plus qu’à une chose : sauver leur peau. Soudain, mes yeux croisent celui du coach adverse.

Il a lu la crainte dans mon regard et chercher à me donner une contenance maintenant ne servirait à rien. De toute manière, les jeux sont faits, dans un sens ou dans l’autre.

 

Au corps-à-corps, les choses se dégradent rapidement. Les Srams semblent invincibles à cause de ce fichu sortilège de « vol de vie » qui leur permet de se régénérer. Le plus inquiétant, c’est qu’ils distillent la peur dans mes rangs : mon équipe est complètement désorganisée ! Les sortilèges sont lancées à l’aveuglette et Jolly tient toujours debout alors qu’elle aurait du être achevée depuis longtemps.

C’est de pire en pire ! Bientôt, Elvira est acculée dans un coin où elle n’a plus l’espace nécessaire à ses sortilèges d’invocation. Chef veut l’en libérer et bouscule au passage Jolly qu’on croyait chancelante… Mais une lueur s’allume alors dans les yeux de la sacrieuse : prise de démence, elle frappe Chef avec une puissance surhumaine ! Un tourbillon de magie s’élève dans les cieux : Chef tombe pour ne plus se relever.

Yesterday et Papy en profitent pour s’éloigne, brisant le corps-à-corps ils dégagent leur ligne de vue et peuvent ainsi attaquer efficacement : Jolly s’écroule, inerte, ayant subi la douloureuse caresse d’une pelle fantomatique.

 

Ca me met un peu de baume au cœur de savoir Chef et Tonnerre vengés ! Pourtant la situation n’est pas bien positive : les Srams sont en pleine forme et Elvira est acculée. Tour à tour, Joe et Averell vont jouer à lui faire peur. Ils enchaînent les grimaces et les rires sordides ; sous chacun de leurs pas, les spectres jaillissent en masse dans des explosions de fumée noire. Paniquée, l’osamodas se cogne la tête contre les troncs d’arbre en voulant s’échapper… Mais les Srams la harcèlent jusqu’à ce que, dans sa fuite, elle percute une lourde branche. La violence du choc met instantanément fin à ses tourments.

 

Est-ce qu’il nous reste encore une chance de gagner ? Yesterday et Papy ont pris de la distance. Doc’ est avec eux qui s’occupe de leur santé. S’ils restent hors de portée des Srams, peut-être que… ? La question ne se pose pas longtemps car Luke, le Pandawa, fait un retour remarqué.

Il était jusqu’alors resté en dehors des combats. Usant de toute sa force, il projette Averell sur Yesterday. La suite ne m’apparaît alors que trop clairement : les Srams voleront la vie de mes guerriers restants jusqu’à ce que mort s’ensuive, je ne peux plus gagner…

« ARRETEZ ! J’abandonne. »

A ces mots le combat cesse. L’arène disparaît.

 

***

 

Me voici de nouveau dans le potager, là où les démons des heures m’ont téléporté. J’ai perdu. Je m’éloigne un peu plus de la délivrance, mon nom descend dans la liste de ceux qui seront libérés.

Zut ! Ces combats sanglants n’auront-ils jamais de fin ? Il va me falloir recruter de nouveaux guerriers pour remplacer Tonnerre, Chef et Elvira… D’autres amis que j’enverrai probablement aussi vers un sacrifice inutile. Les larmes me montent aux yeux. La cruauté des démons est-elle donc sans limite ?

Tout-à-coup je sens une main qui se pose sur mon épaule… Je me retourne brusquement et sèche prestement mes larmes car, en face de moi, se tient le coach que je viens d’affronter.

« GG ! A un moment j’ai bien cru que la victoire m’échappait… » dit-il avec un sourire. « Ne sois pas triste. Nous sommes tous coincés dans l’Hormonde, c’est comme ça, il faut l’accepter. » ajoute-t-il encore en découvrant mes yeux rougis. Je sèche la dernière des larmes qui m’a échappée pour protester : « Mais qui peut accepter de vivre de cette façon ? Nous ne sommes que des jouets dans la paume des démons… Il est impossible de gagner à chaque fois… »

« Ecoute bien, l’ami » repart mon adversaire « pour gagner ici, il faut aimer se battre. »

 

La phrase résonne dans ma tête tandis qu’il tourne les talons et s’éloigne après avoir conclu :

« A bientôt, dans l’arène. »

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:10

Bienvenue dans l’arène !

 

En complément du désormais célèbre DOFUS-Arena : Le guide du Champion, voici un article qui vise à présenter les différentes arènes du jeu.

 

Pour que vous puissiez trouver rapidement (je n’oublie pas que le conteur tourne) les informations qui feront basculer le match, parce que la victoire appartient parfois à celui qui connaît le terrain, nous aborderons les arènes d’un point de vue pragmatique : je vous épargne donc mes commentaires sur le design, la végétation et les couleurs… Ce qu’un champion veut savoir, au sujet d’une arène, c’est :

  1. Quand les bords s’effondreront-ils sous l’effet de la mort subite ?
  2. Quelle sera la dernière case à s’effondrer sous l’effet de la mort subite ?
  3. Trucs et astuces de l’arène (s’il y en a)

Petit point sur la mort subite :

 

Avant de vous présenter chaque arène, un point de rappel sur la mort subite.

A la fin du tour 14 (ou au début du tour 15, c’est vous qui voyez) l’arène va commencer à s’effondrer. Les cases qui se trouvent aux extrémités de l’arène vont disparaître en emportant avec elles les personnages qui se trouvent dessus.

Les cases s’effondreront dans un ordre particulier, d’abord de l’Ouest vers le Sud, puis du Sud vers l’Est, de l’Est vers le Nord, et enfin du Nord vers l’Ouest.

dessin-d-explicLa première case à tomber dans le schéma ci-dessus est donc la case verte, la dernière est la case rouge. En admettant qu’aucun des deux personnages ne bouge, c’est donc le Xélor entouré en vert qui gagnera la partie.

Ceci dit, bien que la mort subite démarre à la fin du Tour 14, l’ère de jeu, selon les arènes, n’est pas forcément impactée tout de suite… Ca dépend des arènes, et c’est ce que nous allons voir !

 

Les arènes :

ATTENTION :

Les informations que vous allez trouver ci-dessous sont garanties valables au 16/12/2009 (mais jusqu’à quand… ?). Par ailleurs vous remarquerez que j’ai utilisé l’ancienne version des arènes pour mes annotations : faites donc attention lorsque vous prenez vos repères car les « cases bonus » ont changé de place et de nature, même si la case finale reste la même.

 

La case finale qui permet d'emporter la victoire en cas de mort subite est marquée du symbole du Nabolo-Blog (= pub éhontée), les autres images présentes dans cet article sont toutes la propriété d'ANKAMA.

 

Arènes impactées à la fin du Tour 14

 

1levieuxcimetiere bigLe vieux cimetière

Fin du tour 14 : tous les bords

Astuce : les fougères brunes brisent la ligne de vue mais pas les barrières.

 


1riviereaie bigLe Pont de la rivière Aïe

Fin du tour 14 : bords NO + SE

Fin des tours 15 & 16 : NE + SO

Fin du tour 17 : tous les bords

Astuce : certaines marches du centre n’empêchent pas les déplacements forcés

 

 

1lave rizLave riz

A la fin du tour 14 c’est le côté Sud-Est qui s’effondre.

Fin du tour 15 : bords SO + NO

Fin du tour 16 : tous les bords

Astuces : certaines marches autour de l’épée n’empêchent pas les déplacements forcés + l’épée brise la ligne de vue

 

1PuitsAuxArchers bigLe puits aux archers

Fin des tours 14 & 15 : bord SE

Fin du tour 16 : bord NO

Fin du tour 17 : tous les bords

 

1hildor bigLe passage d’Hildor

Fin des tours 14 & 15 : bords SO + NE

Fin du tour 16 : tous les bords

Astuce : les marches de cette arène n’empêchent pas les déplacements forcés

 

1crevassse prescapicCrevasse Prescapic

Fin du tour 14 : bord SE

Fin du tour 15 : bords SE + SO

Fin du tour 16 : bord NO

 

1Ruelle dolenteLa ruelle dolente

Fin des tours 14, 15 & 16 : bords SE et NO

Fin du tour 17 : bords SO & NE

 


1erazer bigL'arène d'Erazer

Fin du tour 14 : bord NO

Fin du tour 15 : bords NO & SE

Fin du tour 16 : tous les bords

Astuce : les cases au SE de la canne à pêche, derrière les arbres, sont libres

 

 

Arènes impactées à la fin du Tour 15

 

1etoile bigEtoile d’Asse

Fin du tour 15 : tous les bords

 



1glaglawi bigLe passage de Glaglawi :

Fin du tour 15 : tous les bords

 

 

 

 

1craqaleLe chemin de Craqale :

Fin du tour 15 : tous les bords

Astuces : il y a un passage derrière les tonneaux à gauche et le puits à droite + de mini-marches peuvent causer des dommages en cas de déplacement forcé + il n’est pas possible de monter sur les tonneaux

 

1Cascade Heurt bigCascade Heurt :

Fin du tour 15 : bord SE

Astuce : l’équipe qui se positionne au NO a l’avantage

 

 

 

Arènes impactées à la fin du Tour 16

 

1AreneDeMinuit 2La Reine de Minuit

Fin du tour 16 : tous les bords

Astuces : cette arène compte de nombreuses demi-marches qui n’empêchent pas les déplacements forcés + l’épée brise la ligne de vue

 

1ZerusAbsolo 2Le Zérus absolo

Fin du tour 16 : tous les bords

Astuce : certains glaciers ne brisent pas la ligne de vue

 

 

Arènes non classées pour cause d'informations manquantes

1Passerelle Omak bigPasserelles d'Omak
Astuce :



1Bouche De Troll bigBouche Deutrol
Astuce : les souches et les buissons ne brisent pas les lignes de vue



1GuepilleLe Gué Pillé
Astuces : les marches des podiums du centre empêchent toutes les déplacements forcés + il n'est pas possible de descendre de la plus haute marche à moins d'un déplacement forcé + la plus haute marche ne brise pas la ligne de vue vers la plus petite

1grilemborePetite place de Grilembore
Astuce : les arbustes du bosquet central ne brisent pas la ligne de vue



1Mauvaise Pioche bigMauvaise Pioche
Astuce : il y a une case cachée derrière l'obstacle SE et le tonneau NE



Cet article est encore incomplet, mais contient suffisamment d'informations pour trouver son utilité auprès de vous, champions, voilà pourquoi je le poste aujourd'hui avec pour projet de le compléter bientôt, peut-être avec votre aide. A ce titre je vous remercie d'avance, en particulier Evilstein qui avait déjà abordé le sujet de la mort subite dans son article du forum que je n'ai découvert qu'après avoir commencé le mien. Je m'en suis d'ailleurs, finalement, partiellement inspiré.
Deux autres articles à ne pas manquer sur DOFUS-ARENA:
1- Le guide du Champion

A bientôt, dans l'arène...

Nabolo
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 14:48

Merci à I-Ko pour ses illustrations !BONTA vs BRAKMAR, c'est fini... ou pas ! La suite dépend en grande partie de vous.

J'ai publié les chapitres rédigés et qui peuvent plus ou moins être considérés comme une version définitive de la première partie de l'œuvre complète. Les deux dernières parties n'ont qu'été vaguement ébauchées, et même si tout le squelette de l'histoire, son intrigue, ses personnages, ses retournements de situation et certaines scènes clefs sont déjà prêtes, reste qu'il y a encore tout à écrire.


S'il est très plaisant pour moi de travailler sur ce projet, c'est aussi une activité qui demande du temps, de la recherche etc. En somme : un véritable investissement.

 

Je ne suis par ailleurs pas le créateur de l'Univers de DOFUS où se passe mon histoire, et même si j'ai très modestement participé, comme beaucoup d’autres, à une légère partie de son élaboration, c'est à Anthony Roux (aka Tot) que nous devons l’origine de ce monde imaginaire qui nous enchante tous.

 

C’est vers lui, aujourd’hui, que je vais me tourner pour savoir si nous pourrons travailler ensemble sur la suite des aventures épiques de la petite Anyou Whop au sein du monde qui est le sien, constamment menacé par le conflit entre les cités de Bonta et de Brâkmar.

 

Zeurg, par I-koJe sais que Tot prête beaucoup d’attention à l’avis de la communauté des fans de DOFUS et j’espère que, vous tous, qui avez aimé le début de l’histoire et voulez connaître la suite, vous soutiendrez le projet en laissant un commentaire au bas de cette page.

 

D’avance, merci !

 

Nabolo

 

BONTA vs BRAKMAR (un roman pour DOFUS)
  1. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 5ème
  2. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 6ème
  3. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 7ème
  4. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 8ème
  5. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 9ème
  6. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 10ème
  7. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 11ème
  8. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 12ème
  9. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 13ème
  10. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 14ème
  11. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 15ème
  12. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 16ème
  13. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 17ème
  14. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 18ème
  15. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 19ème
  16. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 20ème
  17. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 21ème
  18. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 22ème
  19. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 23ème
  20. BONTA vs BRAKMAR : Chapitre 24ème
  21. BONTA vs BRAKMAR : FIN DE LA PREMIERE PARTIE !

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 14:21
Voilà ce qui arrive quand le pas RP se mélange au RP !L’objectif de cet article est de présenter une courte analyse (digeste) de la pratique du RP dans le jeu DOFUS. Je vais essayer d’être le plus concis possible pour présenter un sujet qui apparaît comme barbant aux yeux de nombreux joueurs alors que c’est très certainement le côté le plus fun d’un MMORPG. Cet article ne s’adresse pas aux débutants, mais plutôt à ceux qui se sont intéressés au RP mais se sont découragés.

 

QU'EST-CE QUE LE RP ?

 

Le « RP » ou « Role Play » est le nom anglais du « jeu de rôle ». En quoi ça consiste ? Ca consiste à se plonger dans un rôle plutôt qu’à simplement jouer à un jeu vidéo. Voici l’exemple tout bête de deux joueurs qui jouent à DOFUS :

 

- Le joueur pas RP est devant son ordinateur, il clique sur sa souris pour faire bouger son personnage à l’écran, et quand les pixels simulent un coup d’épée, on calcule le nombre de dommages qu’on retranche aux points de vie de l’adversaire, etc. = 0% de RP

- Le joueur RP incarne Banga, l’Enutrof de légende à la pelle duquel personne ne résiste ! Après une course rapide, il tombe face à face avec un arbraknyde qu’il pourfend d’un coup de son arme en répandant de la sève et des bouts d’écorce un peu partout, etc. = 100% de RP

 

D’un célèbre joueur « pas RP » on dira qu’il a obtenu un max de bonus dans toutes ses caracs et qu’il tape comme un GB.

 

D’un célèbre joueur « RP » on dira que c’est le plus grand aventurier de tous les temps et qu’il a une force incomparable.

 

Il n'est pas nécessaire de tout savoir du background mais connaître les bases est un plus: ça vous servira de repère pour rester sur la même longueur d'ondes que vos camarades de jeu !QU'EST-CE QUE DOFUS ?

 

DOFUS est un mmorpg tactique basé sur un monde médiéval-fantastique original, ce qui implique qu’on en connaisse un minimum les ressorts avant de se lancer dans la pratique du RP et l’incarnation de personnages. Dans DOFUS, les combats s’effectuent au tour par tour ce qui favorise l’échange, le dialogue, et au travers du dialogue, la pratique du RP.

 

APPLICATIONS DU RP EN GENERAL ET DANS DOFUS EN PARTICULIER

 

Le RP peut se pratiquer via tout support qui permet l’échange. On peut donc pratiquer le RP sur les forums, via le tchat, ou même via le jeu au travers des actions de son personnage (certaines sont destinées au RP comme les e-motes par exemple).


1-La pratique du RP via forum

Cette pratique est complexe, elle nécessite un certain investissement et le respect de règles interactionnelles pas toujours évidentes.


Souvent, parce que ces règles sont trop compliquées, les joueurs de DOFUS ont tendance à s’en passer. Les sections RP des forums se transforment alors en salles d’expositions de textes littéraires, plus ou moins intéressants mais qui n’invitent pas à l’interaction. Il ne s’agit plus là de RP, on n’est plus dans le domaine du « jeu de rôle » au sens propre, mais dans celui de l’écriture/littérature. Cette pratique du RP rebute énormément de joueurs.


2-La pratique du RP via le tchat

Cette pratique demande un léger effort, parfois conséquent si on veut l’appliquer de manière continue, mais c’est la plus interactive et donc la plus fun, pourvu qu’on trouve quelqu’un avec qui la partager.


Les joueurs de DOFUS utilisent parfois ce type de RP sans s’en rendre compte, et parce que le jeu les y pousse naturellement (ex : « je vends du pain ! » est une phrase RP usitée parce qu’elle est plus pratique que la phrase « je vends un item qui donne +50 en vie ! » mais elle n’en est pas moins une phrase RP).

 

Cela est parfaitement normal que le jeu pousse au RP, c’est tout l’intérêt du graphisme et des textes de background. Si le RP n’avait aucun intérêt, les joueurs pourraient tout aussi bien jouer à un tape-case sur un échiquier en noir et blanc… Mais ce qui les attire dans DOFUS, au contraire, c’est de se faire une place dans l’univers que le jeu représente. Or, en ne pratiquant pas le RP, ils nuisent à la crédibilité de cet univers et donc à leur propre objectif, ils sont, sans le savoir, en contradiction avec eux-mêmes.


3-La pratique du RP via les actions en jeu

On pense notamment à l’utilisation des smileys et des e-motes. Mais le simple fait de s’asseoir pour attendre, au lieu de rester debout, est une attitude qui peut être caractérisée comme RP dans le sens où elle matérialise la réaction probable qu’aurait eu tel personnage s’il avait été vivant. Rien que le fait d’approcher son personnage pour le mettre en face d’un autre personnage avec lequel il dialogue est une attitude éminemment RP puisque rien n’empêche de dialoguer via message privé ou aux extrémités d’une même map en regardant dans des directions opposées, ce que ne feraient certainement pas les personnages s’ils étaient vivants.

 

4-Conclusion

Le RP est latent dans DOFUS. Sa pratique fait peur car le nom de « RP » renvoie à de longs textes postés sur les forums auxquels les non-initiés ne comprennent rien. Or, le véritable RP est partout au stade d’étincelle, il suffirait de l’entretenir un peu pour qu’il ajoute une véritable saveur au jeu. Mais ça, personne ne peut le faire à la place des joueurs, ce n’est ni le rôle des CCM, ni le rôle des MJ, car le RP est avant tout une démarche personnelle (même si l’équipe d’animation peut néanmoins encourager sa pratique).

 

Les graphismes du jeu poussent naturellement à la pratique du RP... Alors que faire lorsque c'est à l'adversaire de jouer?AMELIORER LE RP DANS DOFUS


Pour améliorer le RP dans DOFUS, plusieurs voies peuvent être empruntées. La première étape, pour que le RP devienne populaire, ce sera de le désacraliser. La pratique du RP via forum est trop complexe pour atteindre cet objectif. Ca ne signifie pas qu’il faut l’abandonner, pour ceux qui aiment ça c’est le pied, mais elle est trop contraignante pour engendrer l’engouement général. La pratique du RP via les actions en jeu s’abreuve facilement à la source de la pratique du RP via le tchat (les actions illustrent les paroles), et c’est donc cette source qu’il faut développer.


1-Développer la pratique du RP via le tchat

Le gros avantage de DOFUS, dans ce cadre là, c’est son mode de combat au tour par tour. Je m’explique : si le RP est présenté comme quelque chose de contraignant, il ne séduira jamais personne… Lire un texte de trois pages de long alors que je pourrais XP ? Non merci. Jouer les alcooliques à la taverne alors que je pourrais XP ? Non merci. En revanche, écrire (et donc jouer un rôle) alors que je suis en combat et que ce n’est pas mon tour de jouer ne pénalise pas le joueur compétitif qui court après le temps perdu. C’est la bonne occasion pour se lancer dans le jeu de rôle, quitte à y consacrer quelques moments exclusifs un peu plus tard, une fois qu’on aura été séduit par cette pratique.


Bien sûr, pour se lancer, il faudra prévoir une ligne de développement du rôle de son personnage, seul ou avec des amis.


2-Ligne de développement inspirée du Background du personnage

Il s’agit d’axer votre jeu de rôle (ce que vous allez écrire dans le tchat) sur l’histoire personnelle ou le caractère que vous aurez imaginé pour votre personnage.


Par exemple, si vous jouez un Ecaflip, disciple du Dieu Chat, vous pourriez décider de remplacer votre ponctuation par des « Miaou ! », si vous jouer un Iop pas très fûté, vous pourriez, pourquoi pas, parler à l’infinitif…

 

Exemple :

Ecaflip : « Ce n’est qu’un piou, MIAOU ! Je vais n’en faire qu’une bouchée ! »

Iop : « Ca être un piou. Moi faire qu’une bouchée de ça. »


Cet exemple concernait la forme. Pour le fond, imaginons que vous soyez amené à reculer devant les assauts répétés d’un scarafeuille rouge alors que vous n’avez aucune « résistance feu » vous pourrez toujours prétexter : « J’ai toujours eu peur du feu depuis que maman est morte brûlée dans un chaudron alors qu’elle préparait le cassoulet… »


Ce faisant, vous enrichirez l’histoire de votre personnage, vous donnerez un autre intérêt au combat en le dotant d’une nouvelle envergure qui peut amener des fous rires parfois (ne vous fiez pas à l’exemple du cassoulet…) !


L’univers de DOFUS est particulièrement comique, il donne de nombreuses occasions de rire pour qui veut bien s’y plonger, et s’y plonger ça signifie faire du RP, justement ! Rires à part, c’est aussi le meilleur moyen de donner de l’envergure à votre personnage.


3-Ligne de développement inspirée du background d’un guilde

Le guildes aussi peuvent avoir leur propre histoire, au même titre que les personnages. Si vous êtes investi dans la votre vous pourrez tenter de pratiquer un jeu de rôle qui lui correspond. Votre guilde s’appelle « Les Losers dépressifs » ? Soyez un digne représentant de ses valeurs, idem si elle s’appelle les « Chevaliers X », comportez vous en chevalier, référez vous à votre guilde, donnez de la crédibilité à votre personnage et, à vos compagnons de jeu, des occasions de rire et de dialoguer avec vous en s’immergeant un maximum dans l’univers dofusien.


4-Ligne de développement inspirée du background des classes

C’est probablement la ligne la plus suivie, involontairement, par un grand nombre de joueur, et puisque le jeu les y pousse : en plein combat les adeptes d’Eniripsa sont amenés à soigner, conformément au background de leur classe, et les adeptes de Iop à frapper comme des brutes. Bien sûr, toutes les lignes de développement d’un jeu de rôle que je recense ici ne sont pas forcément cumulables, il faut aussi savoir faire les choix qui donneront à votre personnage son caractère unique.


5-Ligne de développement inspirée du background des alignements

Les alignements aussi peuvent entrer en compte dans la pratique du jeu de rôle, bien entendu, puisqu’ils ont trait au background. Si vous êtes amené à participer à un combat impliquant des Bontariens alors que vous êtes vous-même Brâkmarien, pourquoi ne pas dire à tous ces emplumés ce que vous avez sur le cœur ? Que vous n’avez jamais aimé la volaille et qu’ils risquent d’y laisser des plumes à trop vouloir vous fréquenter, etc.


6-Ligne de développement inspirée du background des métiers

Beaucoup de personnages se définissent aussi par le métier qu’ils pratiquent. Lors d’un combat, si vous êtes pêcheur, pourquoi ne pas comparer l’adversaire au poisson qui résisterait à votre canne à pêche ? Cherchez à engendrer ces situations où la personne avec laquelle vous interagissez et vous-même, vous vous retrouverez embarqués dans le délire du jeu, où vous jouerez véritablement ensemble, au second degré, plutôt qu’au premier, lequel est parfois moins fertile en amusement.


Plus qu'un pixel, devenez un véritable aventurier!

CONCLUSION


Le RP est à la portée de n’importe qui, mais le nom fait peur, et il est synonyme d’ennui auprès des non-initiés. C’est à ceux qui en connaissent les bienfaits de le promouvoir, pas de manière rigide en imposant des jeux qui impliquent des répliques minutées et des dialogues cohérents, mais en restant spontané, en se contentant chacun de jouer le rôle de son personnage pour le plaisir des autres et le sien propre sans chercher à juger la prestation de chacun, mais au contraire en invitant tout le monde à se lâcher ! Le RP doit être spontané, accessible, fun, c’est l’aspect le plus ludique d’un mmorpg, laissez-vous tenter !

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 13:10

véritable malikiVous êtes nombreux à fantasmer sur Maliki, cette jeune fille candide aux cheveux roses qui, je n’ai pas peur de le révéler publiquement , n’a jamais mis ses doigts dans la bouche d’une chèvre (ou d’un mouton).


Rendez-vous compte ! Comment, sachant cela, peut-on encore accorder à cette hurluberlue un gramme de crédibilité ? C’est tout simplement impossible, tant il est évident qu’elle n’a ni l’expérience, ni la sagesse pour analyser pertinemment le monde qui l’entoure, ce qui la conduit à publier sur son blog des strips comme celui-ci, certes joliment mis en scènes, peut-être au look attrayant, mais totalement dénués d’humour, bien que la naïveté évidente de son personnage ne puisse que nous arracher un sourire, à nous autres, hommes d’expérience, hommes mûrs, les guerriers, les vrais, les durs des durs.


Il est temps de crever le mythe qui plane autour de cette jeune fille, pas tellement intelligente, pas vraiment belle, avec ses grands yeux oranges ridicules qui vous font fondre un iceberg à 4.500km de distance lorsque, le crayon à la bouche, elle les envoie rêver par la fenêtre en quête d’inspiration.


En plus de tous ces défauts, Maliki est dotée d’un mauvais goût inné qui force le respect de mère nature puisqu’elle a refusé de sortir avec moi plus de 605 fois (c’est quand même un signe !) en 1 an et 8 mois de collaboration (et quoi que je n’ai jamais osé lui proposer directement…).


D’ailleurs, Maliki ne le sait pas, mais tout le monde la déteste chez Ankama, en tous cas tous ceux avec qui elle a refusé de sortir (sciemment ou non) et tous ceux qui sont allergiques aux chats, dont le personnel d’entretien qui doit aspirer les poils de Feänor et Freya qu’elle répand un peu partout sur son passage (merci pour la moquette, faut pas se gêner surtout !).


Bref, je n’ai qu’une chose à vous dire, cessez de l’encourager dans ses aventures et ne cliquez pas sur le lien suivant : www.maliki.com

Vous êtes nombreux à fantasmer sur Maliki, cette jeune fille candide aux cheveux roses qui, je n’ai pas peur de le révéler publiquement , n’a jamais mis ses doigts dans la bouche d’une chèvre (ou d’un mouton).

Rendez-vous compte ! Comment, sachant cela, peut-on encore accorder à cette hurluberlue un gramme de crédibilité ? C’est tout simplement impossible, tant il est évident qu’elle n’a ni l’expérience, ni la sagesse pour analyser pertinemment le monde qui l’entoure, ce qui la conduit à publier sur son blog des strips comme celui-ci, certes joliment mis en scènes, peut-être au look attrayant, mais totalement dénués d’humour, bien que la naïveté évidente de son personnage ne puisse que nous arracher un sourire, à nous autres, hommes d’expérience, hommes mûrs, les guerriers, les vrais, les durs des durs.

Il est temps de crever le mythe qui plane autour de cette jeune fille, pas tellement intelligente, pas vraiment belle, avec ses grands yeux oranges ridicules qui vous font fondre un iceberg à 4.500km de distance lorsque, le crayon à la bouche, elle les envoie rêver par la fenêtre en quête d’inspiration.

En plus de tous ces défauts, Maliki est dotée d’un mauvais goût inné qui force le respect de mère nature puisqu’elle a refusé de sortir avec moi plus de 605 fois (c’est quand même un signe !) en 1 an et 8 mois de collaboration (et quoi que je n’ai jamais osé lui proposer directement…).

D’ailleurs, Maliki ne le sait pas, mais tout le monde la déteste chez Ankama, en tous cas tous ceux avec qui elle a refusés de sortir (sciemment ou non) et tous ceux qui sont allergiques aux chats, dont le personnel d’entretien qui doit aspirer les poils de Feänor et Freya qu’elle répand un peu partout sur son passage (merci pour la moquette, faut pas se gêner surtout !).

Bref, je n’ai qu’une chose à vous dire, cessez de l’encourager dans ses aventures et ne cliquez pas sur le lien suivant : www.maliki.com 

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 10:40

Oto Mustam dofus sh serveur héroïqueMinuit. C'est la fin d'une grosse journée pour moi... c'est aussi la fin d'Oto Mustam
(le personnage, ça va sans dire! Le serveur lui, continue sa route).
J'avais prévu sa mort depuis la semaine passée déjà, mais pas tellement l'effet que ça me ferait. Difficile d' appréhender ce genre de choses, ou ce que sera ma vie loin d'ANKAMA dans les prochains mois.

Quand les gens me demandent pourquoi je m'en vais et que je leur réponds que je le fais pour « me consacrer à l'écriture » et par « goût de l'aventure », j'ai l'impression que ça résonne un peu comme une blague à leurs oreilles... Et pourtant ! Pourtant je ne conçois pas la vie autrement.

 

Il fallait qu’Oto Mustam meure avec mon départ. Parce qu’il n’y avait personne pour reprendre le rôle de toute façon et qu’il aurait été difficile de faire passer l’idée que le personnage est indépendant de celui qui le joue (cela avait pourtant était envisagé au moment où j’ai cessé d’être Mafaldrag et je n’y voyais pas d’inconvénient : « le rôliste s’en va mais le rôle demeure »).

Oto Mustam meure donc jeune, en champion de Rushu, en martyre... quel intérêt y aurait-il eu à le faire mourir de vieillesse, décati et malade, au fond de son lit? Aucun.

Néanmoins, j'ai beau me passionner pour les histoires romancées, et dans ce cadre là, me réjouir de pouvoir faire vivre des héros et les faire mourir, je ne sais pas si je retrouverai la même sensation qu'en sacrifiant Oto Mustam comme je l'ai fait ce soir. C'est ça la force des jeux de rôles, d'être interactifs : j'ai pu voir en direct l'impact de ce que j'écrivais sur les joueurs, tel que je ne le verrai jamais chez des lecteurs.

 



Beaucoup de joueurs m’ont demandé pourquoi je partais. Que puis-je ajouter en plus de ce que j’ai déjà dit plus haut ? Il n’y a pas de scandale, de secret caché, de dispute mystérieuse. Mon passage chez ANKAMA s’est bien déroulé et bien fini. Je resterais si ça correspondait toujours avec ma définition du bonheur, à savoir : « faire ce qu’on a envie de faire, au moment où on a envie de le faire, à l’endroit où on a envie de le faire. »

mort oto mustam dofusMon travail collait à cette définition pendant longtemps, maintenant j’ai envie d’autres choses, toujours en application de la philosophie de l’aventure.
 

Mes plans pour l’avenir ? Ecrire donc, et pour nourrir l’inspiration, j’ai une petite liste d’aventures prêtes-à-vivre dans la poche, à voir avec quelle facilité je vais pouvoir y accéder :

 

  • Figurant à Bollywood : j’ai surpris une émission de radio il y a quelques temps, le journaliste prétendait que les studios de cinéma indiens manquaient de figurants occidentaux pour donner une touche de modernité à leurs films. A tel point qu’ils n’hésitaient pas à recruter les touristes dans la rue ! J’ai adoré mon séjour en Inde, et j’ai tout de suite pensé que ce serait un très bon prétexte d’y retourner.
  • Enseignant chez les Gitans : l’ASET est une association qui propose d’enseigner directement auprès des enfants tsiganes nomades (dans des « camions-écoles ») plutôt que des les accueillir à l’école (où ils ne vont pas). A voir si j’ai les qualifications, mais c’est une aventure qui me plairait beaucoup.
  • Mannequin au Japon : beaucoup de mes amis qui ont séjourné au Japon prétendent qu’avec un profil occidental et 175cm de haut on répond aux conditions nécessaires à l’exercice de la profession de « mannequin », pour jouer dans des pubs, faire des défilés, etc. Je n’ai jamais essayé ce genre de chose alors pourquoi pas ?
  • Travailler dans une réserve (Afrique ou Asie du Sud-est) : il y a de nombreuses micro-fondations qui sont toujours à la recherche de main-d’œuvre pour les aider dans leur mission de préservation des espèces, et ça m’enthousiasme de vivre au grand air avec les animaux (j’adore les moustiques !).
  • Vendeur de crêpes aux Etats-Unis : les Américains adorent les crêpes. Je le sais parce que j’ai accueilli les étudiants américains pendant deux ans dans ma ville d’Aix-en-Provence. Ils raffolaient tous de « Crêpe à gogo », le marchand de crêpes local. Avec un camion à crêpes aux Etats-Unis je suis sûr de faire un carton (me reste plus qu’à passer le permis de conduire et apprendre à faire des crêpes !).
  • Etc. : n’importe quoi que je sois capable de faire aujourd’hui et pas forcément demain. Le temps passe, je dois profiter de chaque âge de la vie.

 

mort oto mustam dofusToutes ces envies m’éloignaient de plus en plus de mon quotidien roubaisien. Rien ne dit que je vais finalement les réaliser toutes, mais j’en ai le désir aujourd’hui, tout en conservant un maximum de temps pour avancer dans mes projets de roman, de nouvelles, de scénarii. Et je me dis que les aventures que je n’aurai pas le temps ou les moyens de vivre, je pourrai toujours les imaginer et les écrire.

Là, tout de suite, au nom d’un besoin impératif inexplicable, je veux avoir du temps devant moi pour produire un maximum d’écrits, jusqu’à ce que ça « marche » ou que je réalise que je ne suis pas fait pour ça.

 

Voilà pourquoi Oto-Mustam est mort.
 


mort oto mustam dofusEt c’est tout ce qui me manquait en fait : avant-hier encore, ma décision souffrait toujours de mollesse. Je partais bel et bien, mais j’en venais à me demander « pourquoi ? », si je ne prenais pas un risque énorme, etc.… En tuant Oto j’ai compris que j’avais raison. Parce que sa mort, je l’ai vécu un peu comme un drame, qu'à travers elle, ma relation avec les joueurs qui, au quotidien, prenait parfois l’apparence d’un embourbement permanent, s’est muée en une sorte de romance épique… Et c’est ça que je veux : du drame, de la joie, de l’intensité, de l’aventure !

 

mort oto mustam dofusQuand Oto est mort, les messages ont commencé à défiler à toute allure sur mon écran, les insultes (il y en a toujours !) mêlés aux marques d’affections, aux réactions roleplay, à des inquiétudes bien réelles. Il m’a fallu tout ça pour me rendre compte que mon travail était en grande partie estimé, ce qui n’est pas forcément évident lorsqu’on bosse toute la journée derrière son écran. C’est aussi pour cette raison que j’apprécie tant d’avoir rencontré les joueurs au travers des différentes Conventions auxquelles j’ai eu la chance de participer.

mort oto mustam dofusDans leur ensemble, je trouve les joueurs de DOFUS très, mais alors TRES différents. L’âge varie du simple au double (au triple ? au quadruple ?), ils sont de toute origine et de tout milieu social… C’est de là que vient la difficulté de s’adresser à tous en même temps, et d’être par tous compris. Mais que c’est riche et enrichissant ! Et je ne dis pas ça pour la forme, mais parce que ça permet réellement d’être confronté à des centaines de façons différentes d’aborder une même situation, un même problème, et autant de façons différentes de s’exprimer pour dire parfois des choses très semblables.


mort oto mustam dofusAu jour de mon départ, ce qui me reste, parmi tous les points noirs de ma relation avec les joueurs, c’est un point commun, celui de la passion investie dans un jeu auquel nous avons joué ensemble. Même si je ne devrais pas employer le terme en ce qui concerne mon activité professionnelle, reste que j’ai joué mon rôle pendant qu’ils jouaient à DOFUS et que tous ensemble nous participions au jeu des relations qui peut s’exercer dans ce genre de contexte entre une « autorité bienveillante » et une « clientèle insoumise »... Tout le monde joue ensemble chaque jour, au travail, entre amis, entre ennemis, partout, même s'il n’y a que lorsque le jeu s’arrête qu’on prend parfois conscience de sa nature de jeu.


mort oto mustam dofusL’aventure, le jeu, c’est pareil, jouons, jouons, jouons !


mort oto mustam dofusmort oto mustam dofus

 



La mort d’Oto-Mustam

 

J’ai écrit les textes dans la matinée même.Comme pour une pièce de théâtre.

Nous aurions jusqu’à 15h pour répéter la scène, mon stagiaire préféré et moi : c’est à lui qu’incomberait la mission de jouer Goultard, chose dont il se délectait par avance et je me suis sentis obligé de lui répéter 15 fois de s’en tenir au texte prévu tant je redoutais que son enthousiasme débordât sous forme de je ne sais quelle tirade lyrique et malvenue.

kofimaneIl le prit de haut, de la même manière que si j’avais remis en cause sa bonne éducation. Quel arrogant petit connard ! Il se permet tout depuis que je l’ai invité à ma soirée « slips de bain » de la semaine dernière, et, a fortiori, depuis qu’il sait que je m’en vais définitivement vendredi (même si je lui rappelle quotidiennement que d’ici là j’ai les moyens de foutre en l’air son avenir professionnel).

Mais bref, passons : je dois malheureusement reconnaître qu’il n’y a pas que du mauvais chez Kofimane. D’ailleurs, une fois nos répétitions terminées, il s’est consacré avec beaucoup d’énergie à la préparation d’un deuxième PC qui permettrait de filmer le combat de « Oto Mustam vs Goultard », ce qui fait que j’aurais une version intégrale de tout le spectacle à vous proposer si seulement il n’avait pas oublié de rejoindre en mode spectateur. Mais comme dit Sylfaen, ça reste très intéressant de voir ce qui se passait sur la map hors combat (Sylfaen est quelqu’un de sarcastique).

 

Voici le script du combat :



Avant-combat

OTO: Here we go… Goultard. / Nous y voilà… Goultard.

GOULTARD: Are you sure of what you are doing, Mustam ? / Tu es sûr de ce que tu es en train de faire, Mustam?

OTO: You arrogant midget, yes I am! In the name of Rushu I swear: the Astrub forest will be your grave. / Espèce de nabot arrogant, bien sûr que j’en suis sûr! Au nom de Rushu je le jure : la forêt d’Astrub sera ton tombeau.

GOULTARD: This is what we’re gonna see. /C’est ce que nous allons voir.

OTO: BY RUSHU ! / PAR RUSHU!

GOULTARD: BY… well… MYSELF! / PAR… euh… MOI-MEME!


Oto fait son gros assaut au CAC, juste après :

GOULTARD: Ung… You’re tough… Nothing to compare with the “real” Oto Mustam. / Erf… Balèze… Rien à voir avec la version originale d’Oto Mustam.

OTO: Indeed. Through me you can feel a little bit of the power of Rushu. / Certes. Je suis une creature de Rushu désormais.


Oto finit son invisibilité sur un siphon d’âme

GOULTARD: Wow! Once more, that hurts… / Ouch! Une de plus, ça fait mal…

OTO: Pfff! You think you can fool me? I know you’re not that weak. Fight for real now! / Pfff! Tu te moques de moi? Je sais que tu n’es pas si faible. Bats-toi pour de bon !

GOULTARD: Ok… But you’re aware it will cost your life? / D’accord… Mais ça te coutera la vie, tu le sais?

OTO: Death is nothing for who serves Rushu. / La mort n’est rien pour qui sert Rushu.


Fin combat (avantage Goultard)

GOULTARD: You can’t fight any longer Oto. Should we put an end to this fight? / Tu n’as plus la force de te battre Oto, dois-je mettre un terme au combat?

OTO: You can put an end to my life, but to this fight, never. / Tu peux mettre un terme à ma vie, mais au combat, jamais.

GOULTARD: Not sure I got it but ok. Goodbye Oto and thx: killing you was lot of fun! A last word? / Pas sûr d’avoir tout compris mais ok. Adieu Oto et merci: c’était vraiment marrant de te tuer ! Un dernier mot ?

OTO: To the inhabitants of my world, yes : MAY DARKNESS BE UPON YOU ! / Aux habitants de mon monde, oui: QUE L’OMBRE SOIT SUR VOUS!



Nous avons rythmé chaque message en fonction de l’action et pour que le rendu final soit un spectacle plutôt qu'un combat, qui aurait eu peu d’intérêt puisque nous avions fixé les caracs des personnages d’un commun accord avant de commencer.

Au fait, ça m’a toujours étonné que des joueurs s’extasient sur mon compte au travers des caractéristiques du personnage d’Oto Mustam : contrairement à eux, je n’ai pas mérité « ma » force. En quelques clics j’aurais pu faire d’Oto Mustam une espèce de monstre avec 999.999.999 points de vie et autant dans chaque caractéristique. Il n’y a pas de mérite !
 

Bref, pour revenir au spectacle-combat en lui-même, il s’agissait de mettre en avant l’endurance de Goultard, sa caractéristique principale (Oto étant déjà équilibré je n’avais rien à changer de ce côté-là). Goultard avait donc moins de vie qu’Oto mais pouvait la récupérer intégralement à chaque utilisation du sort « amplification » (lançable tous les tours). La seule solution pour Oto ? Le « one-shot » sur Goultard, chose que je ne souhaitais pas voir arriver mais après tout, il ne faut pas dire non au revirement du sort !


Enfin, tout s’est passé comme prévu… Mais à mes yeux ça n’enlève rien à la valeur de ce combat : Oto est parti affronter Goultard parce que son devoir le lui commandait, et Goultard était plus fort que lui.

J’ai beau avoir incarné Oto, je n’en étais pas le maître, car un personnage de rôle à une existence et un mécanisme propre qui ne peuvent être modifiés. Il est mort, parce que c’était son destin, à l’image de tous les personnages qui meurent chaque jour sur le serveur qui porte son nom.

 



Ps: Merci à "Maou Studio" pour cette vidéo. J'ai choisi celle-ci plutôt qu'une autre parce que la fin montre bien que la vie continue!
-> pour ceux qui veulent garder contact je poste quotidiennement sur ce blog, mon msn et mon pseudo twitter sont en page d'accueil.
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 21:45

Le Goultarminator: une animation proposée par ANKAMA pour le jeu DOFUSCa y est, après une (relative) longue période de teasing à succès, le « Goultarminator », notre « projet secret » (cf : DOFUS: L'énigme du "portail" est en cours...) a été révélé au public.


Absent tout ce long week-end du 14 juillet (mon côté patriotique n’est jamais aussi exacerbé que lorsque j’ai l’occasion de faire le pont) je m’attendais à trouver, pour mon retour, des forums en fête, de la gaieté plein les cœurs de mes camarades C.M. (= Community Managers) et des joueurs contents.


Hélas ! La vie est pleine de vicissitudes et je n’en crois pas mes oreilles lorsque Sylfaen m’annonce qu’il épluche depuis lundi des pages et des pages de plaintes de joueurs désespérés… ou plutôt « déçus » : ce serait le mot exact.


Dans un cas pareil, il y a plusieurs choses à faire : relativiser et analyser.


Relativiser d’abord parce que, en général, les humains (donc les joueurs) ont plus de facilité à exprimer leur mécontentement que leur contentement. Ca s’explique : lorsqu’on est mécontent on réclame ce qui manque alors que, content, on n’a rien à réclamer.


Analyser ensuite parce que ce n’est pas la première fois qu’une de nos initiatives qui semble avoir tout pour plaire (cf : L'énigme des Bandits du Magik Riktus) ne remporte qu’un succès mitigé après des débuts prometteurs, ou tend à décevoir.


Qu’est-ce que le Goultarminator ?

C’est un tournoi inter-serveur, c'est-à-dire un concours qui va permettre de confronter les meilleurs joueurs (du moins les plus performants en mode PvP) de DOFUS. Il s’agit donc d’un projet ambitieux, qui a demandé pas mal de travail de la part de notre équipe et de toutes celles auxquelles nous avons eu recours. Ce n’est que la deuxième fois que nous nous aventurons à mener un projet d’une telle envergure.


Comment expliquer la déception des joueurs ?

A l’heure actuelle, beaucoup des joueurs de DOFUS sont frustrés. Le jeu existe depuis quelques années maintenant, et malgré sa richesse, certains pensent en avoir fait le tour. De plus, il n’y a, dernièrement, pas eu d’ajout massif de contenu (bien que de nombreuses améliorations aient été apportées).

Il résulte de tout cela que toute cette catégorie de joueurs experts est en « attente » de quelque chose, et que ce quelque chose varie du tout ou tout selon les individus.

 

En faisant une annonce qui joue sur le mystère comme nous l’avons fait, nous avons exacerbé les fantasmes des joueurs, et ce faisant, nous avons entraîné une déception auprès de ceux qui attendaient du nouveau contenu.


D’autres joueurs, plus récemment débarqués dans le Monde des Douze, ont moins d’attentes que leurs aînés en matière de contenu. Malheureusement (c’est là que le bas blesse) la plupart d’entre eux n’auront pas le niveau requis pour participer à une compétition de l’ampleur du Goultarminator.

Ouch!Nous avons donc fait coup double en décevant les joueurs qui attendaient un nouveau contenu et ceux qui n’en attendaient pas.


Néanmoins, si on base l’analyse de la situation sur l’existence des deux catégories de joueurs précédemment évoquées, on ne peut pas désapprouver le fait que l’équipe ait cherché à animer le jeu au niveau des « haut level »  (ou « HL » : les demandeurs de contenu) plutôt qu’à celui des « bas level » (ou « BL » : majoritairement des nouveaux venus) qui ont encore tant de choses à découvrir in game.

Par ailleurs, l’intention de l’équipe a toujours été d’inclure le plus de monde possible autour de ce projet, tout en sachant très bien qu’elle devait limiter l’accès à la compétition à un nombre restreint de sélectionnés (HL donc, selon toute vraisemblance) pour des raisons d’organisation.

Tout avait plutôt bien commencé... Ici: Arbrator fêtant son exode réussie avec ses potes, dans la taverne d'Astrub.


Déclencher l’engouement populaire


Puisqu’un grand tournoi verrait forcément l’élimination des plus faibles, et pour nous assurer qu’ils ne se désintéressaient pas de la compétition pour autant, nous nous sommes demandés, dès le début, comment intéresser la totalité (ou presque) des joueurs de DOFUS au Goultarminator. C’est un objectif qui nous a paru abordable : tout le monde ne participe pas aux jeux olympiques ou à une coupe du monde de football, et pourtant le succès de ces événements ne se dément pas.

L’idée a donc été de présenter le Goultarminator comme tel : un grand tournoi rassemblant des héros, des champions de chaque communauté, de chaque serveur de jeu dont ils défendraient les couleurs lors d’une compétition internationale.

Pour intéresser la population de chaque serveur au sort de ses représentants, nous avons décidé que des récompenses seraient attribuées aux serveurs gagnants plutôt qu’aux seuls participants à la compétition : le Goultarminator doit véritablement être un combat de mondes au travers de quelques guerriers, et pas une animation réservée à une élite de joueurs…


Mais avons-nous bien fait passer le message ? Il est évident que nous avons davantage mis l’accent, dans notre communication, sur le teasing, qui, on peut le dire, a été un vrai succès : le buzz suscité écrase de loin celui qui avait accompagné l’event sur les bandits du Magik Riktus, les animations ont plu, et la forme RP (roleplay) a été respectée… Tous les éléments étaient donc réunis pour provoquer un engouement populaire, mais c’était sans compter la frustration et les grosses attentes des joueurs (auxquelles nous ne pouvons nous considérer étrangers).


Un grand malentendu

Compte tenu de la situation, une meilleure lecture de notre public aurait du nous pousser à choisir une communication moins tape-à-l’œil et plus explicative. Le malentendu, dans toute cette histoire, celui qui frustre les joueurs et nuit à l’engouement pour le Goultarminator, me semble naître du manque de distinction qui est systématiquement fait, par les joueurs, entre l’équipe des Développeurs et celle des Community Managers.

Les deux équipes n’ont rien à voir : l’une développe le jeu, l’autre gère la communication, l’application des règles et l’animation. Autrement dit, un « event » comme le Goultarminator ne retarde en rien le développement du jeu et l’apparition des nouveautés, c’est du 100% bonus !


Cet élément devrait rassurer une partie des inquiets, principalement les HL qui attendaient un apport de contenu.

La partie qui reste, celle qui ne s’inquiète pas du renouvèlement du contenu mais dont les fantasmes ont été déçus et qui ne se qualifiera sans doute pas pour les phases finales du Goultarminator doit pouvoir trouver du réconfort dans l’idée qu’une fois la structure du Goultarminator posée, nous pourrons nous en resservir très facilement pour organiser d’autres évènements de ce type et que, de manière générale, au travers de cet événement, l’équipe des Community Managers montre son ambition à organiser des animations de grande envergure qui, je l’espère, seront de plus en plus fréquentes et nombreuses, de telle sorte que, un beau jour, personne ne sera plus déçu lorsque nous annoncerons un « event » parce qu’il y en aura suffisamment pour combler tous les types de joueurs à la fois, en plus des ajouts de contenu du jeu tels qu’ils ont été annoncés et prévus.


Alors, dans le cas du Goultarminator, vrai que nous aurions pu aborder le sujet de manière différente, mais cette grande animation ne fait que commencer et je suis optimiste pour la suite: Sylfaen, qui gère le projet, ainsi que les autres Community Managers, sont très attentifs à la Communauté. Espérons qu'ils pourront, avec l’aide de joueurs motivés (comme toujours : on ne fait rien sans eux) déclencher l’engouement et nous conforter dans l’idée que développer l’animation est une bonne voie pour l’avenir du Community Management sur DOFUS.

 

Tintin tintintin... Suspense!

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 22:37

Mieux que les piranhas, des aventuriers en mal d'aventure vous dépiautent une trentaine d'abraknydes en moins de deux !Aujourd’hui 9 juillet 2009, la tranquillité du Monde des Douze, sur DOFUS a été sévèrement perturbée par un mystérieux visiteur à proximité d’un non moins mystérieux portail ouvert sur… Ouvert sur quoi d’ailleurs ?

L’énigme est en cours et ce n’est pas ici que vous en découvrirez le secret.

 

Néanmoins, on sait dores et déjà que quelque chose se prépare, quelque chose de lourd, de gros, qui fait peur à la faune et à la flore puisque, ces derniers jours, bouftous et abraknydes sont sortis de leurs tanière pour s’attaquer aux aventuriers, en particulier aujourd’hui : les abraknydes, menés par Arbator (dont on ne sait s’il est leur chef, un abraknyde géant ou simplement le gland du chêne mou) ont même poussé jusqu’à Astrub, fuyant désespérément la menace qui rôde près du portail.

 

Sur le serveur héroïque, heureusement, Oto Mustam, se sentant lui-même menacé, s’est interposé face à… quelque chose dont à vrai dire il ne connaît pas la nature mais dont il a pu estimer la puissance : elle est bien supérieure à la sienne. Oto a pu repousser cette chose, pour le moment, et les abraknydes n’ont pas quitté la forêt, mais ils n’en étaient pas moins agités que sur les autres mondes, et des têtes sont tombées.

 

Quelques heures auparavant, loin, très loin dans l’espace… un message collectif avertissait l’équipe des CCM et le reste d’ANKAMA que des croissants et pains au chocolat étaient distribués gratuitement à la cafète, j’avoue ne pas m’être longuement demandé pourquoi : de toute façon il nous fallait reprendre des forces pour conduire les animations de la journée, il n’y avait pas à hésiter.

 

Bientôt : le Chapitre 3...Depuis quelques temps, nous travaillons sur un projet secret d’animation, et aujourd’hui avait lieu un nouveau tournant : le Chapitre 2, « la nature devient folle », succédait au Chapitre 1, « l’apparition d’un mystérieux portail ».

 

Personnellement je suis réticent à l’idée de faire des évènements en jeu, qui causent du lag* (= un ralentissement du jeu), qui paralysent la moitié des participants et frustrent l’autre moitié… « Tout le monde » n’est jamais content. Alors que l’animation se déroule sur le serveur X, je vois défiler les messages privés sur mon écran :


  • Joueur A : Comment tu changes de forme ?
  • Joueur B : T ki au fait ?
  • Joueur C : Hey Nabolo ! Ca va ? Je t’ai vu à la convention…
  • Joueur D : J’ai un problème, tu peux m’aider ?
  • Joueur A : Le minimum de la politesse serait de répondre
  • Joueur E : Merci monsieur le modo c’est vraiment génial que vous veniez faire une animation sur notre serveur ! :D
  • Joueur F : P D
  • Joueur G : on m’a volé mon compte, aide-moi où je porte plainte contre vous !
  • Joueur H : C’est ça ton event ? MDR ! C’est nul
  • Joueur A : Tu persistes à m’ignorer ? Pff
  • Joueur I : tu peux me donner 100.000k stp ?
  • Etc…

Les joueurs sont des amours... ou pas, ça dépend. Sur le serveur héroïque je peux parfois me permettre de briefer ceux qui le méritent au sujet des règles de politesse avant de les bannir pour une durée de sept jours mais là, vraiment, les messages étaient trop nombreux, et j’étais attendu sur d’autres serveurs dont les joueurs, s’impatientant, réclamaient leur invasion d’abraknydes sur le forum.

 

Bien sûr je n’étais pas seul à conduire cette animation, d’ailleurs ce n’est pas moi qui l’ai conduite ou qui la conduit à proprement parler : je ne suis qu’un des exécutants du « projet secret », lancé sur une idée de Sylfaen, avec le concours de l’énigmatique « Kofiemane » et mené à bien (je compte dessus) par l ‘équipe des CCM toute entière.

 

Ainsi nous avions chacun nos rôles et, fidèle au mien, je me suis ensuite incarné sur « Brumaire », un monde qui, pour être en « bas de ma liste », m’attendait de pied ferme, tout prêt à endiguer l’exode des abraknydes…

 

 

Jadis, Arbator n'était qu'un petit gland. Aujourd'hui il est devenu un gros gland.Autour du portail, des joueurs guettent déjà. Des éclairs apparaissent… Ils se répètent : la foudre se fait de plus en plus violente, elle frappe a un rythme plus soutenu encore… Soudain, les branches de la forêt s’agitent et un gigantesque abraknyde passe ses bras tortueux au-delà de la canopée… son nom ? Arbator !

 

 

  • Qui t’es ?
  • Qui es-tu ?
  • T ki ?
  • Culay ki té ?
  • Etc… 
...sur mon écran.

Je suis tenté de répondre : « Arbator : le Corsaire de l’espace ! »

Mais je m’en tiens au scénario convenu :


« IL » arrive… Fuyons la forêt mes frères… FUYONS !!! »

 

 


PS : les joueurs de Brumaire ont fait une véritable scierie de mes abraknydes, pas même eu le temps de les invoquer qu’ils n’en restait que des copeaux… Bon sang de bois !

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 22:10

Les disciples de Nanok sont des fans d'explosifs en tout genre... et une création du cerveau malade d'I-koQuand je suis arrivé à ANKAMA, d’abord pour l’entretien d’embauche avec ma valise pleine de projets inachevés, puis pour y travailler avec ma tête pleine de projets à achever, j’avais le sentiment d’accomplir un rêve et de pénétrer ce fameux « monde artistique » auquel je me croyais destiné mais dont mes études de droit m’avaient éloignées…


Beaucoup de gens sont arrivés en même temps que moi à ANKAMA, souvent avec la même ambition : celle de se réaliser d’un point de vue artistique.


Certains de mes nouveaux collaborateurs s’étaient déjà accomplis dans ce domaine, et j’en connaissais les travaux, comme par exemple Maliki, Xa, Ancestral Z ou Crounchann.


C’est toujours avec émotion qu’on découvre l’auteur d’une œuvre qui vous a touchée et je ne sais pas si c’est à ça que ça tient, mais je n’ai jamais passé le stade du simple collaborateur avec nombre de mes estimés collègues, peut-être parce qu’il est difficile de surmonter son admiration pour quelqu’un, au point d’établir un équilibre qui permette d’instaurer une relation exempte d’un rapport à ce que ces artistes sont susceptibles de produire.


Peut-être aussi que, si on peut se retrouver parfaitement à travers l’expression de la sensibilité de quelqu’un, on ne se retrouve pas forcément dans son tempérament, quoi que je ne puisse rien affirmer de tel puisque je ne travaille pas dans le même pôle que les graphistes et qu’ANKAMA étant aujourd’hui une grande entreprise, nous avons peu d’occasions de nous côtoyer…


Parfois, I-ko lève les yeux au-dessus de son ordinateur et me regarde par-delà la verrière… Alors je sais qu’il cherche l’inspiration.Toujours est-il que, confronté à un artiste dont l’œuvre me touche, je n’ai pas le sentiment d’avoir accès à son amitié ou son estime, à quelque autre chose qu’un rapport courtois, à moins de pouvoir le toucher en retour, et de lui rendre de que lui m’aura donné à travers ses créations.


Ca peut paraître bête, compliqué, mais c’est comme ça.


En revanche, rien de plus simple avec un inconnu au grand sourire et à la tronche qui inspire immédiatement la sympathie : c’est comme ça que j’ai rencontré I-ko.


Je ne m’explique toujours pas à quoi c’est du ce truc qui fait qu’on se sente poussé à aller vers certaines personnes plutôt que d’autres… C’est peut-être simplement ça, le charisme ? Mais ça m’embêterait d'admettre qu’I-ko en a, il serait trop content que je lui fasse un compliment, ce sale petit merdeux (qui me prend une tête de haut) !


Et donc, si j’écris un article qui porte son nom en titre, est-ce pour le trainer dans la boue ? Est-ce pour dévoiler au grand jour son caractère de cochon ? Pour clamer tout haut qu’il est une tête de mule ? Pour faire savoir au monde (oui oui, le monde lit mon blog) que lorsqu’il est mal réveillé le matin, d’humeur dessinatueuse et affalé sur sa chaise, il me rompt les cojones ? J’aimerais bien… Il le mérite tellement !


Mais hélas, il y a quelque chose que je ne peux pas lui retirer… C’est son talent.


Il saute aux yeux qu’I-ko n’est pas gâté par la nature : le nez trop long, les traits asymétriques et l’haleine qui pue, il exprime son talent à travers ses dessins… (je précise au cas où : I-ko, c’est celui de gauche).J’aurais aimé hein, mais le problème, c’est qu’en voyant ses dessins pour la première fois j’ai laissé échappé un « Oh ! » et que ce saligaud s’en souvient. Ca m’a fait bizarre d’ailleurs, de découvrir un artiste avant de découvrir son œuvre… C’était une expérience nouvelle et d’autant plus étrange que je me retrouve tant dans ce qu’il fait. Chacun ses goûts, et peut-être les dessins d’I-ko ne feront pas le même effet à tous mais, en ce qui me concerne, ses dessins sont ce que j’aurais aimé dessiner, ce que j’imagine que mes dessins seraient si je parvenais à les mener au bout comme lui y parvient.


Alors à défaut de pouvoir publier des œuvres décentes et présentables, je vous invite à découvrir les siennes.


>> Blog de I-ko <<

Un vieux proverbe Crâ nous enseigne que : « lorsque l’arc est débandé, il reste toujours les flèches »

Je précise, pour ceux qui n'auraient pas reconnu sa patte, que c'est à I-ko qu'on doit les illustrations de DOFUS-Arena!

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 00:03

Cette image est la propriété d'ANKAMAMon premier article sur le devblog de DOFUS tel qu'il a été publié le 20/02/2009, au sujet du grand évènement présentant les bandits du Magik Riktus. Quant au background des bandits en eux-mêmes, il est à votre disposition ici


Salut à tous amis joueurs !

C’est mon premier article sur le devblog, quelle émotion !

QUI SUIS-JE/SOMMES-NOUS ?

J’ai plusieurs pseudos, vous me connaissez peut-être sous celui de « Mafaldrag » si vous êtes hispanophone, ou de « Oto Mustam » si vous jouez sur le Serveur Héroïque.

Je suis Lead Content and Community Manager sur le jeu DOFUS (ou CCM, plus simplement). La mission d’un CCM est de maintenir la meilleure communication possible d’ANKAMA vers les joueurs et des joueurs vers ANKAMA.

Chaque CCM veille donc sur un ensemble de joueurs d’une même langue qui forment une « communauté ».

T-ego s’occupe de la Communauté germanophone.

Kaoly s’occupe de la Communauté anglophone (internationale).

Sylfaen s’occupe de la Communauté francophone.

Sir-Dal vient de nous rejoindre avec un max de motivation pour prendre la relève auprès de la Communauté hispanophone puisque ma mission principale est désormais d’assurer l’interaction des CCM avec les autres services (même si je m’occupe aussi de la Communauté héroïque).

Nos partenaires s’occupent des autres Communautés.

« S’occuper » d’une Communauté comporte de nombreux aspects : publier les news, lire le forum, vérifier et modifier le contenu des sites, organiser des animations, gérer les sanctions, diffuser notre connaissance du jeu et des joueurs aux autres services pour qu’ils puissent prendre en compte le(s) point(s) de vue de la Communauté, etc.

Dans tout ce fatras d’activité, les meilleurs amis des CCM sont les bénévoles : modérateurs et GM qui sont volontaires pour nous filer un coup de main, et Tyg, le responsable de la « Communauté des bénévoles » si l’ont peut dire, qui nous file un coup de main pour gérer le coup de main des bénévoles… BREF, compte tenu de nos différentes prérogatives, c’est à nous qu’il revenait d’annoncer l’arrivée prochaine des « Bandits du Magik Riktus » aux joueurs… C’est là que quelqu’un a dit : « Chouette ! Faisons un event ! »

UN EVENT, OUI MAIS...

Un « event », dit comme ça, peut paraître jeune-cool-fun. En fait c’est l’horreur car nous savons d’expérience que les events en jeu causent du lag (ce qui mécontente les joueurs) quand ils sont suivis par un grand nombre de personnes, ou passent inaperçus s’ils ne sont pas suffisamment annoncés (ce qui mécontente les joueurs).

Bref, pour organiser un event sur quarante serveurs de langues différentes, et à moins de recourir au Game Design (qui est monopolisé par DOFUS 2.0 et le suivi de DOFUS), il nous aurait fallu du temps et une organisation que nous n’avions pas. De plus, ce serait le premier « event » à dimension intercommunautaire, mieux valait avancer prudemment dans ce domaine inconnu.

J’ai alors repensé à ce qui avait été fait pour la sortie du serveur « Aldo Rado » (« Buhorado » en espagnol): une énigme simple publiée sur le forum et qui, suivie étape par étape, permettait de découvrir la cachette du fantôme d’Aldo Rado. Ce type d’event permettait de toucher tous les joueurs de toutes les Communautés, j’ai donc, en accord avec toute l’équipe, commencé mes démarches auprès des autres services.

LES AUTRES « SERVICES »

…ou « équipes ». Pour que vous puissiez avoir une vision d’ensemble de la manière dont les choses se sont passées, je me dois de vous en faire une rapide description (simpliste). Chacune est composée d’une demi-douzaine de personnes.

Le marketing
A décidé d’un nouveau cadeau d’abonnement dont il a confié le design aux Games Designers.

Les Game Designers
Inventent, créent les ajouts au jeu auxquels les développeurs insuffleront la vie (comme l’incarnation des bandits).

Les développeurs
Ce sont eux qui insèrent les nouveautés en jeu (des bans automatiques de bots aux pnj : tous les outils qui pourront être utilisés par les équipes de bénévoles et les CCM -notamment-).

L’équipe Web
Qui s’affaire à tout ce qui concerne la mise à disposition des bandits via le site, et la publication de nouvelles pages, le design du site, etc.

L’équipe de traduction
Qui duplique, adapte ou réinterprète tout ce qui est écrit dans les langues de chaque Communauté.

Le Support
Toujours prêt à répondre aux questions des joueurs, quoiqu’ils en disent, et même s’il faut compter quelques jours de délai, parfois.

UN « EVENEMENT » EN JEU


Beaucoup de joueurs ne semblent pas l’avoir compris mais 90% de « l’évènement » ne s’est pas passé en jeu. « L’évènement », pour la plus grosse partie, c’était d’essayer de résoudre l’énigme… Néanmoins, avant de concevoir cette dernière, il a fallu nous enquérir des manifestations in Game que nous pourrions donner à notre projet.

Idéalement il aurait s’agit d’une bande de PNJs/mobs du Riktus s’adonnant à l’un de leur « punch show » tout en crachant des fées d’artifice sur une map de Frigost avec les graphismes de DOFUS 2.0… Nous avons vite revu nos exigences à la baisse en considérant le paquet de travail déjà imparti à chaque équipe pour les mois qui viennent et le manque de temps pour tout faire (on en revient toujours au même problème). Néanmoins, Lichen (Lead Game Designer) pouvait « designer » (= en anglais, s’il vous plait !) un coffre des bandits et son parchemin dropable et Bill (Lead développeur) pouvait coder une case qui déclencherait l’agression par le coffre du personnage-joueur qui passerait dessus. Ce n’était pas « extraordinaire » mais mieux que rien et plutôt sympa pour un event : nous n’avions pas deviné alors que l’énigme susciterait un tel engouement. Nous avions pensé cet évènement « grand » car il s’étendait pour la première fois à toutes les Communautés, l’adjectif ne désignait pas les moyens mis en œuvre au niveau du Game Design.

LA CONCEPTION DE L'ENIGME

Après avoir écrit le background des bandits (approuvé par l’équipe du background qui n’a pas été mentionnée plus haut) et de même que je l’avais fait pour « Aldo Rado », j’ai rapidement composé une énigme. Le principe était simple : l’énigme se composait de plusieurs parties qui seraient dévoilées chaque jour, chacune livrerait une des conditions requises pour déclencher l’agression du coffre, la dernière révélerait le lieu de sa cachette.

Avec mon énigme sous le bras je suis allé voir Lichen pour lui demander ce qu’il en pensait. Il n’aimait pas vraiment l’idée d’une « énigme par condition » et aurait plutôt vu une espèce de jeu de piste. Il m’a aussi fait remarquer que mon énigme était trop facile à décoder pour des milliers de cerveaux en effervescence sur plus d’une semaine. J’ai donc reconsidéré la chose : j’ai créé un jeu de piste et je l’ai mélangé à l’énigme originale en rajoutant des chiffres à la fin, un pour chaque ligne ou un passage avait été dissimulé.

Le résultat a reçu l’approbation de Lichen et nous avons éclaté d’un rire machiavélique en songeant aux théories improbables que ces quelques vers allaient engendrer (nous n’avons pas été déçus).

LE DECRYPTAGE DE L'ENIGME


Sept a accepté de tester l’énigme (Sept s’occupe de la cellule de tests sur DOFUS). En voyant l’ensemble de l’énigme d’un coup, il n’en a pas trouvé la solution même s’il en a découvert les pistes principales : le test était donc concluant.

Enigme n°1 : annonce codée des énigmes et du déroulement de l’event

Pareil au trèfle la statue je m’effeuille, en un nombre égal de pièces.
Lorsque la deuxième est tombée, la première cesse.
Compte la tige de Iop et trois puis un, puis un :
chaque jour a son bout de chemin.
Je suis une énigme dans ce mot est ton ennemie qui dort,
réveille mon trésor.
135


La première énigme devait annoncer le fonctionnement de l’event. Il y avait cinq jours dans la semaine : l’idée d’un trèfle à cinq feuilles m’est spontanément venue car ça collait bien avec le monde de DOFUS. Je ne pensais pas du tout qu’un rapprochement serait fait avec Ecaflip et Enutrof même si ça parait logique a posteriori (beaucoup de vos raisonnements ont été logiques et inventifs, tout autant qu’imprévisibles)… Mais revenons à nos bouftous : cinq étapes donc, cinq feuilles… Puis je me suis aperçu que la première en faisait une sixième, d’où la tige. Originellement, les énigmes auraient du disparaître du site et du forum (cf : le deuxième vers) nous avons préféré fermer les sujets, ça n’a pas empêché la bonne interprétation de ce vers là.

« trois puis un, puis un : » donnait le rythme d’apparition des énigmes, la première le vendredi, la seconde trois jours plus tard, puis le lendemain, etc.

L’avant dernier vers précisait que l’énigme était bien une énigme, le dernier encourageait à la déchiffrer.

Les chiffres, enfin, désignaient les lignes où étaient cachés les morceaux de l’énigme-itinéraire : « La statue de Iop est ton ennemie ».

Il s’agissait bien du Iop de la foire du Trool. Comme prévu, vous êtes partis du principe que c’était la statue d’Astrub, ce qui a donné lieu à de très divertissantes tergiversations. Le truc le plus fou que j’ai pu lire, ou le plus génial, c’est cette théorie sur les forums internationaux selon laquelle le « trois puis un, puis un : » désignait le « flop », le « tournant » et la « rivière » au poker « Texas Hold’em » ce qui était évidemment en lien avec la statue Ecaflip… L’auteur appelait même à l’aide les joueurs de poker de sa Communauté !

J’ai regretté que beaucoup d’entre vous cherchent des moyens détournés pour avancer dans l’énigme, dans ce qui avait été dit dans les news passées, etc. Ces démarches ne respectaient pas l’intention RP de l’énigme. Certains joueurs sont allés jusqu’à extraire le parchemin (celui dropable par le coffre) du client DOFUS ou même à publier le lien de la dernière énigme avant l’heure (lire plus bas)…

En revanche j’ai trouvé très positif que de nombreux joueurs basent leur théorie sur Yrucrem et son « Chomeussgohone » même si c’était une fausse piste (malgré de nombreux liens troublants), ils se sont intéressés au background et c’est là dedans qu’ils ont cherché des réponses. C’est une réaction en adéquation avec un évènement roleplay, le signe qu’une partie de la Communauté est prête pour ce genre d’évènements.

Enigme n°2 : annonce codée de l’objet à droper

Tu sais maintenant que le temps t’est compté.
Mon trésor a le poids d’une plume qui a beaucoup volé.
Elle a craché son sang affronte le soleil : il lui faut jusqu’une bouche pour ressusciter.
Prête tes lèvres aux monstres ridicules et la fortune sourira
à tout ton univers, pendant deux jours et trois nuits de sabbat.
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Une fois trouvée l’astuce de la statue de Iop (parfaite pour vous mettre sur de fausses pistes) les sujets d’inspirations ne manquaient plus : la foire du Trool en regorgeait.
« Affronte le soleil » recommandait de marcher contre la course du soleil (d’ouest en est) jusqu’aux monstres ridicules (ceux qui sont sous le chapiteau).

L’autre partie de l’énigme suivait l’emploi du temps préalablement fixé pour chaque jour :

Vendredi : annonce codée des énigmes et du déroulement de l’event
Lundi : annonce codée de l’objet à droper
Mardi : annonce codée du nombre de personnes nécessaires pour le droper
Mercredi : annonce codée des conditions relatives à ses personnes
Jeudi : annonce codée de l’heure de la prochaine énigme (et donc de l’activation de l’agression potentielle du coffre)
Vendredi : annonce codée du lieu

L’énigme n°2 décrit donc un parchemin, ou plus exactement la formule magique qui a été écrite à la plume dessus. Quiconque la prononcerait (lire : « la droperait ») activerait une multiplication du drop par deux pendant tout le week-end, sur son serveur.
Sur l’avis des Game Designers, il s’agissait du bonus le plus à même de faire plaisir aux joueurs sans déséquilibrer l’économie d’un serveur ni causer trop de jalousie aux populations des serveurs qui n’en bénéficieraient pas.
Et pourquoi tous les serveurs ne bénéficieraient-ils pas d’une récompense ? Nous souhaitions récompenser les participants, qui auraient du être les gagnants.
Je dis « auraient du » parce que certains participants jouent sur des serveurs qui n’ont pas bénéficiés de la récompense et se sentent léser pour cette raison. Mais il ne suffisait pas de participer à la quête pour gagner, il fallait en venir à bout, tout au bout, y compris découvrir l’heure d’apparition de la sixième énigme (cachée dans la cinquième énigme) et s’arranger pour que quelqu’un, soi-même ou des camarades de jeu, soit présent in Game à ce moment là pour faire ce qu’il y avait à faire. Résoudre les énigmes mais délaisser l’organisation de la capture du trésor c’était comme pointer les Merveilleuses Cités d’Or sur une carte d’Amérique du Sud mais ne jamais en ramener le moindre lingot : c’était de la théorie, et l’event proposait aussi une part de pratique, complémentaire et indissociable de l’énigme, quand bien même elle a pu paraître bénigne compte tenu de notre manque de temps et de moyens.

Enigme n°3 : annonce codée du nombre de personnes pour le droper

L’un avait le courage, l’autre montre la fantaisie.
L’un un la science, l’autre la reparti.
Chacun valait deux deux hommes tant ils étaient vaillants,
et mon trésor aux Dieux ne s’ouvre qu’à ceux qui valent autant rejoins-les
12344


2x4 = 8. L’énigme-condition indiquait qu’il fallait être huit pour ouvrir le coffre et donc dropper la formule (ils étaient quatre et valaient chacun deux hommes). En réalité, pour que huit joueurs, n’importe lesquels, puissent droper le parchemin, Game Designers et Développeurs ont fixé le taux de drop à 100% de chances à partir d’un total de 800 en prospection de groupe (0% en dessous). Si le parchemin indique +100pp c’est parce qu’il fallait forcément lui donner une valeur pour pouvoir l’intégrer en jeu. +100pp paraissait la plus appropriée : pour ceux qui ont droppé le parchemin (qui restera définitivement dans leurs objets de quête) cette valeur n’a aucun effet en jeu.
L’énigme itinéraire n’était pas simple à trouver.
« Montre un deux aux Dieux » demandait de faire un parcours en zigzag : gauche/haut/droite/haut/gauche qui, tracé sur une carte, formerait une sorte de « deux » vu du ciel et donc par les Dieux. L’ajout de « rejoins-les », à la fin, signifiait qu’il fallait encore monter d’une map… Pas évident à trouver mais si on doit choisir entre bas, gauche, droite, haut pour rejoindre les Dieux, le haut s’impose tout seul, théorie qui serait corroborée le lendemain par le prochain indice. C’était dur, mais trouvable, et vous avez trouvé ! ;)

Enigme n°4 : annonce codée des conditions relatives à ses personnes

Quiconque porte la pyramide qui détourne voit ,
verra le secret au travers toi du bois
et ouvrira les yeux des larves et de la guerre de tous ses compagnons.
123


L’énigme-condition était assez explicite : il fallait qu’une personne porte le capuchon (« la pyramide qui voit ») des bandits pour pouvoir accéder au coffre. On nous a reproché cette condition qui, d’après certaines opinions, visait à augmenter le nombre d’abonnements.
Ce qui est certain, c’est que nous n’avons rien contre l’augmentation du nombre d’abonnés. Ce qui est aussi certain que la phrase précédente c’est que, au moment de concevoir cette partie de l’énigme, je n’avais pas du tout ça en tête : l’évènement avait été annoncé pour tous, les bandits arriveraient cinq jours avant cette partie de l’énigme, qui plus est, un seul bandit serait requis… Si j’ai pensé à cette condition c’est que j’ai tout simplement recopié le schéma que j’avais utilisé pour la quête « d’Aldo Rado » où les joueurs devaient porter au moins une cape ou un chapeau constitué de plumes pour pouvoir apercevoir le fantôme (Aldo était un hibou de son vivant). Appliquées aux bandits, les plumes devenaient naturellement le masque des bandits, et c’est comme ça que ça a été décidé, pas du tout à des fins mercantiles >> c’est l’équipe marketing qui s’occupe du marketing, pas les autres équipes que les joueurs accusent à tort… et il n’y a pas de quoi accuser l’équipe marketing pour ça : elle fait ce pour quoi elle a été conçu et dont ANKAMA a besoin.
Enigme-itinéraire : « détourne-toi des larves et de la guerre », en venant de la map du bas, la map de gauche était la seule à se conformer aux instructions.
A cette étape, certains joueurs ont émis l’hypothèse que la piste traverse une forêt. Ce n’était pas la bonne piste, et j’ai commencé à m’inquiéter sérieusement en voyant que les traductions portugaises et hollandaises, faites en externe à partir de l’anglais, avait changé « bois », le matériau en « bois », la forêt. Si, jusqu’alors, les joueurs avaient eu raison de se fier aux versions des autres Communautés (ce que l’équipe de trad avait anticipé), celles-là prêtaient à confusion. Heureusement la théorie de la foire du Trool était déjà acceptée par la majorité et vous êtes restés sur la bonne piste.
Je dois dire que gérer la traduction de l’énigme dans toutes ces langues n’a pas été une mince affaire, l’équipe de traduction a souffert ! Il fallait que les énigmes se mélangent de manière similaire et tout en conservant le même type d’ambiguïté que dans la version originale ! Un vrai casse-tête. Heureusement les trads étaient là pour assurer, hormis cet incident qui n’a pas prêté à conséquence, tout le reste a collé à la perfection.

Enigme n°5 : annonce codée de l’heure de la prochaine énigme (et donc de l’activation de l’agression potentielle du coffre)


Un frère en détresse te montre le chemin :
Quand Pouchecot et Raval se serreront la main, reste de glace
l’emplacement du trésor, tu connaîtras.
01


Au moment de concevoir l’énigme, je me suis aperçu qu’un personnage « Riktus » existait déjà à la foire du Trool. Quelle coïncidence ! C’est ce PNJ le « frère en détresse » (il n’a plus d’argent) et il se trouve près du spot qui conduit à la map du bas où se trouve un stand de glaces.
Du coup, en lisant le forum, je me suis aperçu que vous aviez émis des théories sur le Clan du Magik Riktus qui serait à l’origine de la Foire du Trool… J’ai trouvé cette idée super et l’équipe du background aussi ! Merci à l’équipe de trad et à l’équipe Web nous avons fait rajouter un passage au Chapitre 3 qui confirme cette version : le Clan du Magik Riktus est (désormais) à l’origine de la Foire du Trool, Leonzi Trool étant un éminent membre du Clan.
Le 0 dans les chiffres au bas de l’énigme, indique la ligne « 0 » celle qui ne fait pas partie du texte de « l’énigme-condition » et qui doit donc être retenue en son entier pour reconstituer « l’énigme itinéraire ».

A propos de l’énigme-condition, pour autant que je sache, cette énigme-là n’a pas été résolue, et c’est de là que vient le problème.
« Quand Pouchecot et Raval se serreront la main » à lancé les joueurs sur de mauvaises pistes, basées sur le background officiel tel qu’il pourrait être connu du Mage Ax, un grand érudit du Monde des Douze. Dans l’énigme du parchemin, il s’agit simplement d’un code : il fallait comprendre que Pouchecot, protecteur du huitième mois de l’année, et Raval, protecteur du neuvième, qui « se serrent la main » désigne le nombre 17, et donc la 17ème heure.
La dernière énigme révélant l’emplacement exact du trésor serait donnée à cette heure-là. S’ils avaient déchiffré cette énigme, les participants auraient pu s’organiser pour anticiper l’arrivée de la dernière partie… Mais l’énigme n’a pas été comprise. Pire : certains joueurs ont publié sur le forum la dernière partie de l’énigme avant l’heure dite, alors que l’agression par le coffre n’était pas encore possible. C’était naïf de notre part d’avoir hébergé l’image dès le matin sans penser que des joueurs trouveraient l’url, mettant en péril le bon déroulement de l’event, mais ça n’excuse pas ce genre de comportement (qui a été sanctionné). Heureusement, la plupart d’entre vous avez réagi avec sagesse (ou scepticisme, en songeant que nous étions allés jusqu’à publier un fake ^^’) en ne donnant pas crédit à l’énigme qui avait été publiée en fraude.
Et maintenant, la réponse à la question qui est sur toutes les lèvres : « Pourquoi à 17 heures, nom d’un tofu ?! »
La partie « in Game » de l’event était prévue pour se dérouler comme ceci : les dévs activeraient le coffre en même temps que les CCM et l’équipe Web publieraient la dernière partie de l’énigme. Suite à cela, nous attendrions, sur le qui-vive, que le premier groupe de joueurs drope le parchemin pour l'annoncer (par un message rouge) sur tous les serveurs et lancer un compte à rebours de quarante minutes (et non pas quinze comme j’ai lu sur beaucoup de sujets).
Pourquoi quarante minutes ? Nous savions qu’une fois le coffre trouvé sur un serveur, tout le monde serait rapidement au courant (tous ceux qui s’étaient intéressés à l’énigme du moins). Il fallait laisser le temps à ceux qui avaient suivi l’énigme de s’organiser (ce qu’ils devaient déjà avoir fait, en parti, s’ils avaient déchiffré l’énigme) mais ne pas non plus laisser le coffre actif trop longtemps, ce qui aurait dévalorisé l’event et la récompense : c’est ce que nous voulions éviter. Quarante minutes nous semblaient un bon compris. Nous avions conscience que les joueurs auraient suffisamment avancé pour droper la formule dans les minutes qui suivraient la publication de la dernière énigme… Mais rien ne le garantissait ! Le décompte des quarante minutes aurait pu commencer longtemps après 17h, une heure que nous avons choisi en confrontant les horaires d’activité des différentes Communautés. Il a fallu prendre en compte les horaires outre-Atlantique et européennes… 17h est l’heure qui convenait le mieux à l’ensemble des Communautés. Aucun horaire n’aurait été parfait, 17h est simplement l’heure qui convenait le mieux au « grand ensemble » des joueurs (et à nous aussi compte tenu de nos heures de travail, même si nous serions restés autant que nécessaire au cas où une autre horaire s’était avérée plus appropriée).

Enigme n°6 : annonce codée du lieu

Ne t’approche pas de l’eau et mange une pomme
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Certains d’entre vous ont dit que cette dernière énigme donnait l’emplacement de manière évidente… (il s’agissait de la case placée juste devant la roue du Bouftou en [-12/-39]). Je ne trouve pas. Si vous étiez restés sur la piste de la statue de Iop d’Astrub, cela aurait pu vous emmener n’importe où. Certes, il n’y a plus de pommes dans DOFUS depuis très longtemps, à part celle-ci (qu’on ne peut pas manger d’ailleurs), mais tout ça ne me paraît pas « évident » et puis, de toute façon et en fin de compte, l’objectif de cette énigme était qu’elle soit résolue, aussi difficilement que possible mais résolue.

CONCLUSION


J’ai essayé d’être le plus transparent possible sur la manière dont les choses se sont déroulées. En me relisant je me dis que, sous certains aspects, mes propos peuvent donner le sentiment d’un « manque de professionnalisme » de notre part. En effet, nous n’avons pas tout anticipé. Mais même a posteriori, compte tenu des moyens et du temps qui étaient à notre disposition, je ne pense pas que c’eût été possible.

Je regrette aussi que, finalement, ce qui me semble toujours une « bonne initiative » (une énigme et un « drop x2 » qui auraient pu ne jamais voir le jour) a concentré tellement d’attentes de la part des joueurs (île de Frigost, DOFUS 2.0, etc.) que ça a finalement abouti à une déception. La déception de vous voir déçus a été encore plus grande, nous avons le sentiment d’avoir été incompris outre les reproches un peu basiques mais toujours blessants qui nous prêtent de mauvaises intentions… Nous pouvons faire les choses mal, tout ce que nous faisons est perfectible, mais quelles que soient nos erreurs elles ne dissimulent jamais la volonté de nuire et le fait que certains d’entre vous puissent arriver à cette conclusion nous laisse pantois… C’est évidemment décourageant.

Néanmoins, lire vos critiques a été très instructif. Il est évident que si c’est à refaire nous serons mieux préparés, et vous aussi, sans doute, à accueillir ce genre d’évènements. Mais est-ce à refaire ? Il y a de quoi se poser la question, et nous vous la posons dans un sondage qui doit être publié en même temps que cet article : répondez-y et laissez-moi vos commentaires ici ou sur le forum, ils seront lus avec attention.

J’aimerai ajouter une dernière remarque, toute personnelle, au sujet du RP dans DOFUS en général et pour réagir à certains commentaires, prétendant que ce n’était pas « RP » de donner la récompense à tout un serveur plutôt qu’à ceux qui dropaient le parchemin. J’ai l’impression que chaque joueur a sa propre définition de ce qu’est le RP, c’est normal car le concept est extrêmement large et le RP se manifeste à tous les niveaux de jeu : DOFUS, s’il n’avait pas une parure RP, ne serait qu’une suite de codes et d’opérations mathématiques. Ce que je veux dire c’est que le RP ne doit pas être considéré au travers du prisme d’un verre à moitié vide, mais de celui d’un verre à moitié plein : la plupart du temps, le « roleplay »/ « jeu de rôle » est constitué (plus ou moins bien) par la simple volonté d’essayer. Nous ne sommes pas tous aussi doués ou expérimentés les uns que les autres mais la démarche qui consiste à s’exclure de son propre roleplay en cas de confrontation à un autre roleplay de moindre qualité, comme pour dire : « tu es trop mauvais, je ne joue pas avec toi » ne me semble pas être la bonne réaction. Je dirais même qu’il n’y a de bonne réaction face au RP, quelle qu’en soit la qualité, que le RP lui-même, et le RP a cela de magique qu’il permet de trouver une explication à tout et à n’importe quoi.

En l’occurrence, et comme précisé dans le texte du background : la formule magique des bandits, une fois prononcée, avait accumulé tant de puissance au fil des ans que ses effets ont eu des répercussions sur tous, avant de se dissiper. Les voies de la magie sont impénétrables.

Oto Mustam / Mafaldrag / Nabolo / Falawis

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